Le succès d’Airbnb et plus largement de la location de courte durée n’est évidemment plus à prouver. Que ce soit pour des séjours de charme ou des solutions d’hébergement économique, il faut bien reconnaître que la plateforme américaine a révolutionné le tourisme. À vous qui souhaitez participer à cette aventure, en tant que propriétaire individuel ou gestionnaire de plusieurs logements, nous nous permettons d’attirer votre attention sur un point précis. En effet, cette activité s’accompagne d’un cadre légal à respecter. Parmi les obligations auxquelles vous devez répondre, le fameux « numéro d’enregistrement Airbnb » fait désormais office de formalité incontournable. Ce n’est pas franchement la partie la plus glamour, mais elle est absolument essentielle pour déclarer votre villa, votre appartement ou votre studio, apte à recevoir des voyageurs en toute légalité. Nous sommes certains que vous ne voulez pas risquer une amende salée ou une suspension de votre bien en ligne, n’est-ce pas ? Si cette règle tend à provoquer chez vous un petit stress, surtout pas de panique, cet article est fait pour vous. Nous allons explorer ensemble les détails et la nécessité de ce numéro, vous guider pas à pas dans son obtention et même vous apprendre à l’afficher comme il se doit sur votre annonce Airbnb.
Et parce que personne n’a envie de s’emmêler les pinceaux avec la bureaucratie, nous vous partagerons aussi quelques astuces pour éviter les erreurs les plus communément constatées vis-à-vis de cela. Que vous soyez un professionnel chevronné ou un débutant curieux, préparez-vous à tout savoir sur cette déclaration de location touristique. Entre les mentions légales, les formulaires CERFA dédiés au meublé et tourisme et bien d’autres aspects, vous aurez toutes les informations pour gérer votre meublé de main de maître. Prêts à devenir incollables sur le sujet ? Pari tenu !
La France, notre beau pays de la gastronomie, des droits de l’homme... et des formulaires administratifs. Si vous pensiez encore que mettre votre logement sur Airbnb se limitait à accueillir des voyageurs et à changer les draps, nous sommes ravis que vous lisiez ces quelques mots. Depuis la loi ELAN de 2018, un cadre strict encadre la location saisonnière. Parmi les impératifs, le numéro d’enregistrement obligatoire est devenu incontournable dans certaines villes françaises. Que cache exactement cette formalité ? Voici pour vous, notre décryptage.
Les plateformes de réservation ont profondément changé notre façon de voyager, mais elles ont aussi bouleversé le secteur immobilier. Dans plusieurs grandes villes notamment, certaines voix s'élèvent pour dénoncer (à tort ou à raison, le débat reste ouvert) l'ampleur qu’ont prise les locations touristiques, à tel point qu’elles ont contribué à réduire l’offre de logements longue durée. Résultat ? Flambée des loyers, colère des riverains et tensions entre habitants et touristes. Pour répondre à ces enjeux, des règles ont été mises en place, particulièrement avec la loi pour l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN). En obligeant les propriétaires à obtenir un numéro d’enregistrement, les municipalités peuvent mieux encadrer cette activité, veiller au respect des quotas et, surtout, lutter contre les abus. Ce fameux numéro est directement lié à la déclaration de location touristique. Il s’agit d’une étape indispensable pour garantir que les hébergements proposés sur le célèbre site américain ou ses concurrents (Abritel, Booking.com et les autres) respectent les règles de la commune sur laquelle ils sont implantés. En général, cette déclaration est obligatoire pour toute habitation mise sur le marché. Elle assure aussi que le plafond des 120 jours par an pour une résidence principale n’est pas dépassé, sauf si une autorisation de changement d’usage a été accordée.
Vous avez tendance à souffrir de phobie administrative ? Méfiez-vous quand même, car ne pas déclarer votre logement correctement peut vous coûter cher. Les amendes commencent à 5 000 euros pour un simple oubli et peuvent grimper jusqu’à 10 000 euros en cas de dépassement des durées légales. Ces montants sont loin d’être anecdotiques, surtout si vous êtes novice et que vous voulez tester la location courte durée.
Ces sanctions ne s’arrêtent pas là. Une annonce sans numéro d’enregistrement dans une ville où il est exigé peut être purement et simplement retirée par la plateforme. En d’autres termes : pas de numéro, pas de voyageurs ; pas de voyageurs, pas de revenu ; pas de revenus… Pas de revenu.
Même si le numéro d’enregistrement n’est pas obligatoire partout en France, il s’impose dans les grandes villes comme Paris, Lyon, Bordeaux ou encore Nice, ainsi que dans certaines zones touristiques particulièrement prisées. Ces municipalités souhaitent surveiller de près les locations saisonnières pour protéger l’accès au logement des habitants.
Dans d’autres villes, une simple déclaration préalable à la location peut suffire. Si vous avez un doute sur les obligations applicables à votre logement, n’hésitez pas à consulter la page officielle du Service Public.
Enfin, afficher un numéro d’enregistrement sur votre annonce, c’est bien plus qu’une obligation légale. C’est aussi un moyen de rassurer vos voyageurs. Ils savent que votre logement est conforme à la réglementation et qu’ils ne risquent pas de tomber sur une annonce frauduleuse. Cela fonctionne un peu comme un label ou une garantie.
Alors, même si remplir un formulaire vous donne des sueurs froides, dites-vous que cette démarche est là pour protéger votre activité et améliorer la confiance des locataires.
Si remplir un formulaire vous évoque davantage une épreuve que de la simplicité, rassurez-vous : obtenir un numéro d’enregistrement obligatoire pour votre location touristique est plus simple qu’il n’y paraît. Voici un guide clair et précis pour naviguer dans cette démarche, ville par ville.
Tout commence par une étape clé : identifier si votre commune impose cette obligation. Les grandes villes précédemment citées, ainsi que certaines communes touristiques, exigent une déclaration en mairie pour toutes les locations saisonnières, qu’il s’agisse d’une habitation principale ou secondaire.
Si vous êtes concerné, rendez-vous sur le site officiel de votre mairie ou directement à l’accueil des services municipaux. Le processus diffère légèrement selon les localités, mais il s’agit généralement de remplir un formulaire, souvent le fameux CERFA meublé tourisme. Ce document recense des informations essentielles :
À Paris et dans d’autres villes strictement encadrées, un numéro SIRET location peut également être requis si vous dépassez certaines limites, notamment pour les résidences secondaires. Cela signifie que vous devez déclarer votre activité en tant qu’entrepreneur auprès de l’URSSAF.
Dans plusieurs villes, la déclaration se fait directement en ligne. Un vrai gain de temps ! Par exemple, la capitale française propose une plateforme dédiée où remplir votre demande en quelques clics. Une fois votre formulaire validé, vous recevrez un e-mail avec votre numéro d’enregistrement, habituellement dans un délai de 48 à 72 heures.
Si vous envisagez de mettre votre logement en location pour la première fois, autant anticiper ces démarches au maximum. Un retard dans l’obtention de votre numéro pourrait ralentir la mise en ligne de votre annonce. Bonne nouvelle : une conciergerie ou un professionnel peut souvent vous accompagner dans ce processus, surtout si vous êtes néophyte.
Obtenir votre numéro d’enregistrement Airbnb est une formalité incontournable, mais rapide, qui garantit votre conformité tout en renforçant la transparence de votre activité. Avec un peu d’organisation, vous serez prêt à accueillir vos premiers occupants en ayant une tranquillité d’esprit, au moins administrative.
Une fois celui-ci en votre possession, il reste à le déclarer et à l’afficher correctement sur votre annonce Airbnb. Une étape simple, mais primordiale pour éviter tout malentendu avec les autorités locales et renforcer la transparence auprès de vos locataires.
La plateforme facilite la déclaration grâce à une interface intuitive. Connectez-vous à votre compte, puis accédez à l’onglet "Paramètres" de votre annonce. Sous la section « Informations sur la réglementation locale », un champ spécifique est dédié au numéro d’enregistrement. Il suffit de le renseigner et de sauvegarder vos modifications.
Les villes dans lesquelles cette démarche est obligatoire vérifient régulièrement les annonces. Si votre numéro n’est pas valide ou absent, Airbnb peut suspendre temporairement votre annonce. Ce contrôle est particulièrement rigoureux dans des zones comme Paris, où la réglementation des hébergements touristiques est de plus en plus stricte.
Airbnb a prévu un emplacement dédié pour l’affichage du numéro, généralement visible dans la section « Informations supplémentaires » ou directement sur la page de votre logement. Ce positionnement est idéal, car il répond aux exigences légales tout en assurant une clarté maximale pour les voyageurs.
Et puisque nous ne serons jamais avares de conseils, en voici un autre : ne vous contentez pas d’afficher votre numéro uniquement là où Airbnb le demande. Pensez aussi à le mentionner dans la description de votre logement, notamment s’il est situé dans une commune réputée comme intraitable. Cela montre votre engagement pour une activité conforme et rassure vos potentiels occupants.
Si vous débutez dans la location saisonnière, pensez à consulter des guides complets pour bien démarrer. Par exemple, sur comment mettre son logement en location sur la plateforme. Vous y trouverez toutes les étapes nécessaires, de la déclaration jusqu’à l’optimisation de votre annonce.
Ne tardez pas à déclarer votre numéro. Des oublis ou des bévues peuvent entraîner des complications. En cas de doute, les équipes d’Airbnb ou une conciergerie spécialisée peuvent vous accompagner dans cette démarche.
Se jeter corps et âme dans la location touristique sans connaître toutes les subtilités légales, mais également utiles, peut rapidement tourner au casse-tête. Si vous voulez vous épargner des mauvaises surprises, voici quelques erreurs fréquentes à éviter (quitte à vous paraître un tant soit peu redondants, mais nous l’assumons, vous nous remercierez plus tard) et des bonnes pratiques pour évoluer sereinement dans ce secteur toujours aussi prometteur qu’est la location saisonnière.
Il est essentiel de bien les distinguer. En France, pour rappel, vous ne pouvez louer votre résidence principale que 120 jours par an maximum. Dépasser ce seuil sans respecter la législation pourrait entraîner des sanctions, y compris la radiation de votre annonce sur Airbnb. Les résidences secondaires, elles, nécessitent souvent des démarches supplémentaires, comme l’obtention d’une autorisation de changement d’usage ou encore le respect de la règle de compensation.
Vous êtes locataire et envisagez de sous-louer votre bien ? Attention, cela n’est possible qu’avec l’accord explicite de votre propriétaire et en respectant toutes les obligations légales. Dans le cas contraire, cela peut avoir des conséquences lourdes, allant d’amendes à la résiliation de votre bail. Pour plus d’informations, nous vous recommandons de bien vous renseigner sur la sous-location Airbnb, qui éclaire cette pratique et ses implications.
Avec les nouvelles obligations écologiques, votre bien doit être en conformité avec le DPE location courte durée (Diagnostic de Performance Énergétique). Un logement mal noté peut être interdit à la location en 2025 pour certaines catégories. Pensez à anticiper ces changements et à effectuer les travaux nécessaires pour améliorer l’efficacité de votre hébergement sur ce plan.
Pour vous mettre à l’abri de certaines erreurs et optimiser votre activité, n’hésitez pas à solliciter des experts ou à vous former sur le sujet. Avec un peu de vigilance et une bonne dose d’organisation, vous transformerez les exigences réglementaires en alliées pour asseoir votre crédibilité et attirer des locataires toujours plus nombreux et confiants.
Vous conformer à l’obligation d’obtenir un numéro d’enregistrement Airbnb n’est pas une contrainte, mais une étape clé pour sécuriser et pourquoi pas professionnaliser votre activité de location saisonnière. En suivant toutes les démarches évoquées, vous respectez la législation tout en renforçant la confiance des voyageurs. Enfin, vous serez certainement ravi d’apprendre que Minut vous accompagne dans la gestion et la protection de votre bien. Surveillance discrète, tranquillité des voisins et conformité par rapport à la loi : tout est pensé pour simplifier votre quotidien.