Voici un article qui, une fois n’est pas coutume, sera susceptible d’intéresser beaucoup de monde. Que vous soyez propriétaire d’une résidence principale, secondaire ou que vous gériez un parc de logements en location de courte durée, il y a une situation dans laquelle la plupart d’entre vous craignent peut-être de se retrouver. Imaginez un instant : vos locataires ou vous-mêmes essayez d'entrer dans votre bien, mais vous vous apercevez que celui-ci est occupé par des personnes que vous ne connaissez absolument pas et, comble de l’ironie, qui vous refuse l’accès à votre propre maison ou appartement. Les malchanceux qui se sont un jour retrouvés face à des squatteurs ont rapidement vu la galère que ça pouvait être de s’en débarrasser. Heureusement, il existe, sur le marché, certaines façons de prévenir ce genre de risque. La location d’une porte anti-squat en fait partie. Nous allons, ici, vous donner de précieuses informations sur cette solution, à savoir, ce que c’est exactement et combien cela peut coûter. Nous verrons, par ailleurs, qu’il existe d’autres moyens préventifs qui peuvent s’avérer aussi efficaces.
Le phénomène du squat, qui consiste à occuper un logement sans y avoir été autorisé, est quelque chose de complexe dans notre pays. Un squatteur est donc une personne qui s'introduit et se maintient dans un domicile sans l'accord du propriétaire, souvent par effraction, tromperie, menace ou violence. La loi française distingue clairement le squatteur de l'occupant sans droit ni titre. Bien que dans la pratique, ces termes soient souvent utilisés de manière interchangeable pour désigner toute personne occupant illégalement un hébergement. Par exemple, il n’est pas rare de voir défini comme squatteur, un voyageur Airbnb qui refuse de libérer les lieux après son séjour. En termes de statistiques, le squat en France représente un sujet sensible et médiatisé. Selon les chiffres officiels qui datent un peu, certes, mais qui rendent bien compte de ce qu'il en est réellement, la France comptait environ 3,2 millions de logements vacants en janvier 2021. Ces logements représentent une cible potentielle pour les squatteurs. La même année, les préfets ont enregistré 124 demandes d'intervention pour des cas de squat, avec une majorité d’entre eux résolus en faveur des propriétaires. Ces données reflètent une réalité où, malgré la visibilité médiatique, le nombre d’occupations illégales reste relativement modéré par rapport à d'autres infractions telles que les cambriolages. Il est important de noter que le squat touche principalement certaines régions, avec l'Île-de-France en tête, suivie par les Hauts-de-France, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et l'Occitanie. Ces quatre régions représentant à elles seules près de 80% des signalements. Ces chiffres soulignent la nécessité d'une approche équilibrée qui protège les droits des propriétaires tout en tenant compte des réalités sociales et économiques qui peuvent conduire certaines personnes à squatter un logement.
Que ce soit pour déloger les gens qui ont pris possession des lieux en votre absence ou ceux qui mettent de la mauvaise volonté à les quitter après une période de location, nous vous conseillons de prendre tous les renseignements disponibles faisant référence à vos droits et vos recours face à de telles situations. Alors, que faire en cas de squat ?
Tout d’abord, sachez que la loi « anti-squat » du 27 juillet 2023 semble être de votre côté puisqu’elle allège de manière significative la procédure d'expulsion et tend à infliger de lourdes amendes aux personnes entrées illégalement dans votre logement ou n'acceptant pas de les libérer en temps et en heure.
Dès que vous constatez une situation de squat, la pire des choses est d’essayer de la régler tout seul :
La première mesure à prendre est de contacter les forces de l’ordre (police ou gendarmerie) pour leur signaler ce qui vous arrive. Ce sont les seules personnes autorisées à intervenir, après avoir vérifié l’identité des squatteurs (ceux-ci peuvent être dangereux).
Ensuite, une assistance juridique est la bienvenue. Elle vous conseille sur le type de poursuites à engager (pénales ou civiles) et les moyens qu’il existe pour essayer de diminuer la durée de la procédure d‘expulsion.
Pour cela, il est nécessaire de rassembler autant de preuves que possible pour démontrer la situation de squat. Pour faire reconnaître l’occupation illégale de votre propriété, les avocats spécialisés recommandent de prendre des photos ou de faire des vidéos de ce qu'il se passe sur place, dès que vous vous y rendez. Par exemple :
Une fois que vous avez monté un dossier en bonne et due forme, une procédure d’expulsion peut potentiellement être déclenchée. Toujours, sur les conseils d’un avocat, vous avez alors à décider de la voie à emprunter pour lancer cette procédure :
Pour éviter autant d’ennuis, de stress et de dépenses imprévues, l’idéal est donc d’anticiper en sachant quels moyens peuvent être mis en place pour protéger son logement des squatteurs. L’installation d’une porte anti-squat est une des solutions.
Vous vous demandez peut-être comment sécuriser un porte d’entrée d’appartement ou de maison ? Une porte anti-squat est une porte renforcée conçue pour empêcher les intrusions non autorisées et en particulier, comme son nom l’indique, l’entrée de squatteurs dans un lieu fermé. Ces systèmes sont généralement fabriqués en acier robuste et peuvent inclure des serrures multipoints, des charnières invisibles et un système de fixation breveté qui ne nécessite pas de perçage. Ils offrent une sécurité accrue pour les hébergements vacants, protégeant ainsi la propriété, qui en est équipée, des occupations illégales. La porte anti-squat est une solution efficace pour sécuriser les espaces et préserver l'intégrité des lieux contre les entrées forcées. L'installation d'une porte anti-squat est généralement rapide et ne nécessite pas de modifications structurelles importantes, ce qui en fait une solution pratique pour vous, en tant que propriétaire ou conciergerie. En outre, elles peuvent être équipées d'options supplémentaires comme des alarmes ou des serrures électroniques, augmentant encore plus leur efficacité. Les portes anti-squat sont également avantageuses car elles sont faciles à retirer si nécessaire, ce qui les rend idéales pour une utilisation temporaire. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elles sont proposées à la location.
Le coût d'une porte anti-squat peut varier considérablement en fonction de plusieurs facteurs, tels que la marque (on peut citer Tordjman Métal, Valgrind ou encore Sitex, parmi les plus connues), les matériaux utilisés, le type de serrure, et les options. En général, pour l'achat d'une porte anti-squat, les prix peuvent osciller entre 800 et 5 000 €. Pour une sécurité de base, une porte équipée d'une serrure à trois points peut coûter entre 800 et 3 500 €, tandis qu'une porte avec une serrure à cinq points, offrant une protection accrue, peut coûter entre 2 250 et 5 000 €. Si vous recherchez une solution temporaire, la location d'une porte anti-squat peut être une option plus économique, avec des tarifs mensuels allant de 200 à 300 €. Il est important de noter que ces coûts peuvent augmenter en fonction des spécifications souhaitées, comme une serrure avec beaucoup plus de points de verrouillage (le nombre restant d'ailleurs secret chez certains fabricants, pour encore plus de sécurité) ou un blindage plus épais. Ces prix reflètent non seulement la robustesse des matériaux mais aussi la complexité de la fermeture et les garanties offertes par le concepteur. Avant de faire votre choix, il est conseillé de demander plusieurs devis pour comparer les prix et les services inclus, comme l'installation et la maintenance éventuelle de la porte.
Pour résumer, on peut donc dire que ces ces portes ont un réel effet dissuasif grâce à leur aspect massif et robuste. Elles sont souvent équipées de serrures complexes et de systèmes de verrouillage avancés qui rendent l'effraction extrêmement difficile. De plus, elles peuvent contribuer à préserver la valeur et l'intégrité des propriétés en empêchant les occupations illégales. Cependant, le coût potentiellement élevé, tant pour la location que pour l'installation et qui peut varier considérablement en fonction des spécifications et des options choisies, sont possiblement perçus par certains d’entre vous comme un inconvénient. De plus, en cas de perte de clés ou de situations d'urgence, l'ouverture de ces portes peut s'avérer complexe et nécessiter l'intervention de professionnels. Il est également important de noter que leur utilisation doit être conforme aux réglementations locales et ne doit pas entraver l'accès des locataires légitimes ou de vous-même.
Avant de vous parler de notre solution Minut, nous souhaitons vous rappeler que pour minimiser le risque de squat, surtout en tant que propriétaire ou gestionnaire d’hébergements en location saisonnière, vous pouvez :
Ceci étant dit, sachez que notre solution Minut peut être une alternative intéressante à la location d’une porte anti squat. Il est probable que vous ayez déjà entendu parler de certaines de nos fonctionnalités, comme :
Tout ceci représente un rempart efficace contre les nuisances sonores et les fêtes non autorisées. Cependant, nous nous permettons de vous informer (ou de vous rappeler) que notre boîtier fait également office d’alarme domestique avec détection de mouvement. Concrètement, notre capteur surveille en permanence ce qui se passe dans votre logement, et est capable de vous notifier dès qu’il perçoit la moindre agitation à un moment où il ne devrait pas y en avoir. Vous pouvez, alors, prendre des dispositions pour aller vérifier ce qui se passe sur place. Il est intéressant de noter également que notre boîtier est capable de détecter la présence d'appareils connectés sur les lieux.
Encore un moyen de vous apercevoir rapidement de tout potentiel démarrage de squat et agir. Alors qu'une porte anti intrusion nécessite, en général, le savoir-faire d’un professionnel agréé pour la mettre en service, le boîtier Minut peut être installé, très facilement, par vos soins. Il en va de même pour la configuration de notre application. En peu de temps, vous pouvez profiter de toutes nos fonctionnalités et pour un prix beaucoup plus intéressant que celui d’une porte anti-squat, même en location. En effet, comme nous l’avons mentionné plus haut, celles-ci peuvent vous coûter 200 ou 300 € par mois (en plus des frais de mise en service qui se situent entre 120 et 350 €). Chez Minut, l'abonnement coûte entre 10 et 20 € par mois, selon la formule choisie, et nous offrons le premier capteur. Un moyen pour vous de gagner en rentabilité, surtout si vous avez plusieurs hébergements en location.
Même si la location d’une porte anti-squat semble être une bonne idée pour vous protéger contre l’occupation illégitime de votre propriété, vous avez vu qu’il existe des outils pour anticiper ce genre de situation de la meilleure des façons, notamment grâce à Minut.